Nous vous informions il y a quelques semaines que Mohamed Ramadan risquait la radiation en tant qu'artiste de toute scène en Egypte. Il est reproché à M. Ramadan un style trop occidental, trop provocateur et violent, ne faisant pas honneur au métier de chanteur et acteur. Dans ce conflit qui oppose les syndicats de la profession de chanteur à Mohamed Ramadan, il y a désormais du nouveau.
En octobre dernier, un avocat représentant le puissant "Syndicat des professions de chant" avait demandé auprès du tribunal administratif d'Egypte de retirer à l'artiste Mohamed Ramadan le droit d'exercer sa profession.
Les dirigeants du "Syndicat des professions de chant" avaient fait part aux dirigeants du "Syndicat des professions d'acteurs" de leurs intentions concernant Mohamed Ramadan. Dans un courrier que les deux organismes s'étaient échangé, ils expliquaient vouloir retirer à l'artiste son autorisation de chanter, sauf s'il effectuait un stage pour changer de mentalité. Le Syndicat des chanteurs demandait ainsi au Syndicat des acteurs de mener une enquête également pour prendre des mesures similaires sur son droit à jouer des rôles dans des films ou séries si "la violation par Mohamed Ramadan des principes de loyauté est établie". On ne sait pas, pour le moment, si le "Syndicat des professions d'acteurs" va suivre la même volonté d'infliger à Ramadan une sanction.
Par contre, on apprend qu'un tribunal égyptien avait statué le 28 novembre 2021 sur la demande de radiation définitive de Mohamed Ramadan en tant qu'artiste. Le tribunal a simplement rejeté la demande, Mohamed n’est donc pas radié du Syndicat définitivement. Toutefois, une nouvelle décision vient de tomber le 15 janvier 2022 qui ordonne la suspension de son droit à exercer son métier d'artiste, jusqu'à ce qu'il passe un examen de probation. La décision de justice concerne également son collègue Hamo Beka.