La chanteuse libanaise Nancy Ajram a rompu son silence après l'accumulation de crises que subit le citoyen libanais: la pénurie d'essence et de gasoil, la polémique sur la tarification des carburants en fonction du prix du marché, la réticence des stations-essence à vendre le reste de leur stock par peur de ne plus disposer de réserves, le manque de médicaments, de soins, d'électricité et d’autres choses.
Nancy a écrit un message triste, mais empreint d'espoir. Elle a déclaré: "Notre peuple a connu de meilleures périodes. Aujourd'hui, nous sommes les mêmes, mais il nous manque les éléments les plus fondamentaux d'une vie décente. Et nous avons le malheur de vivre dans un endroit qui ne nous ressemble plus. Le Liban est tourmenté, c'est vrai mais j’ai la foi qu’après les ténèbres nous reverrons la lumière, sinon, nous ne verrons pas le bout du tunnel, mais cela n’est pas possible. Le pays dont j'ai rêvé, la patrie que j'ai appelé la bien-aimée de la vie, reviendra à la paix...".
Elle a ajouté: "La douleur des autres est ma douleur, la douleur de la patrie est ma douleur, et la peur de chaque mère pour ses enfants est ma peur."
"Mais je ne permettrai en aucun cas que la flamme de l'espoir dans mon cœur s'éteigne, même si cela n'arrive pas.".