Zubaida Tharwat, née le 14 juin 1940 à Alexandrie et morte le 13 décembre 2016, est une actrice égyptienne de l’âge d’or du cinéma populaire égyptien. Son père, Ahmed Tharwat, est un officier de marine. Sa mère, la princesse Zubaida Hussein Kamel, est la petite-fille de Hussein Kamel, sultan d’Égypte. L’actrice était non seulement célèbre pour son œuvre mais également pour ses beaux yeux bleus.
Les débuts de la comédienne égyptienne
Zubaida Tharwat se fait connaître en faisant la couverture du magazine Al Geel (La génération) après avoir remporté un concours de beauté pour adolescentes. Elle commence à jouer comme actrice en 1956, apparaissant durant quelques minutes dans le film Delela, tout en continuant à étudier le droit à l’université d'Alexandrie, pour accomplir le souhait de son grand-père, qui ne voulait pas que sa petite-fille, musulmane, devienne une comédienne. C’est pourtant l’époque du nassérisme, qui se traduit aussi par une vitalité accrue dans le domaine culturel. L’âge d’or du cinéma populaire égyptien commence, le pays devenant le troisième producteur mondial de films au monde.
Zubaida Tharwat devient rapidement une célébrité arabe
Malgré les réticences de sa famille, Zubaida Tharwat s’oriente définitivement vers une carrière d’actrice et devient rapidement une célébrité après avoir interprété un rôle dans El-Malak el-Sagheir (Le petit Ange), en 1957.
En 1961, le film d’Henry Barakat, Fi Baytina Rajul (Un homme chez nous), est consacré à une famille égyptienne qui arrive à cacher un jeune révolutionnaire accusé de l'assassinat d'un homme politique. Ce thème de la résistance égyptienne contre l'occupation anglaise, avant la révolution du 23 juillet 1952, fait écho à la décolonisation en cours dans le continent africain.
Elle prend sa retraite à la fin des années 1980. Les rumeurs affirment qu’elle était devenue grand-mère et qu’elle chérissait ses petites-filles: elle a donc pris sa retraite afin de pouvoir s’en occuper à temps plein.
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