Les Algériens en ont assez de constater une augmentation des propos obscènes dans l’espace public. L’ennui c’est qu’ils ne peuvent concrètement rien y faire, à part rappeler les bonnes mœurs aux personnes qui portent atteinte à la dignité des autres avec des propos grossiers à caractère sexuel. Des familles qui se promènent paisiblement aux forces de l’ordre en passant par les jeunes femmes, nul n’échappe aux outrages désormais.
Mais l’Etat algérien est déterminé à prendre le problème à bras le corps et un projet de loi est en cours d’élaboration afin de punir les outrages dans l’espace public. M. Slimane Regzani, député algérien, regrette le manque d’éducation des sans-gênes à qui on n’apprend plus à respecter les publics vulnérables, telles que les femmes, ou le sacré. "La prolifération du blasphème, des obscénités et des insultes dans l’espace public sont devenus un véritable phénomène de société.", déclare le député algérien, qui semble très inquiet par la façon dont évolue la société algérienne.
Il estime qu’il est indispensable de mieux sensibiliser les citoyens, que ce soit à l’école ou à la mosquée, en leur faisant comprendre qu’il est crucial de bannir les propos et les agissements à caractère sexuel dans la rue. Les responsables insistent toutefois sur la nécessité pour les citoyens victimes d'outrages sexistes de porter plainte afin que ces agissements disparaissent. Ce type d’action a d’ailleurs, semble-t-il, porté ses fruits dans plusieurs pays du monde. Les Algériens font donc bien de sensibiliser le public à l’importance de la politesse et du respect envers autrui.
Il est bon de rappeler que le respect mutuel est la clé du bien-vivre ensemble.