Vidéo du live de "Win Al Malayin" l'hymne du peuple Arabe (1990)
Vidéo du live de Tripoli de l'hymne du peuple Arabe "Win Al Malayin" (Où sont les millions [d'Arabes]?) (اغنية وين الملايين غناء جوليا بطرس و سوسن الحمامي و أمل عرفة -حفلة طرابلس) chanté par la Libanaise Julia Boutros, la Tunisienne Sawsan Al-Hamami et la Syrienne Amal Arafa (1990)
Retrouvez notre autre article consacré à cet hymne panarabiste en cliquant ici.
Un grand poète libyen Ali Muhammad al-Kilani al-Kadhafi, cousin de feu le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a décidé d’écrire une chanson pour rendre notamment hommage aux Palestiniens massacrés en 1982. Cet hymne été diffusé sur les radios arabes et a pour but de rappeler aux peuples arabes de ne pas oublier la cause palestinienne.
Paroles de la chanson Win Al Malayine
Où sont les millions, où sont les millions ?...
Où est le peuple arabe ?
Où est la révolte arabe ?
Où est la dignité arabe ?
Où est le sang arabe ?
Où est l’honneur arabe ?
Où sont les millions ?
Dieu est avec nous il est le plus fort
Il est plus grand que des enfants de Sion
Ils pendent, ils tuent, ils ensevelissent, ils mettent nos enfants dans des tombeaux
Ma terre, tu ne seras pas facile à prendre
Mon sang rouge raconte le vert de la terre
Amère comme le citron
Le feu de la révolution devient plus fort
Nous sommes les vainqueurs
Nous sommes plus forts que les montagnes [Bis]
Plus forts que les sables
Lorsque nous sommes en captivité, nous chantons pour les révolutionnaires vivants
Hors de prison, nous nous battons, nous ne nous mettons pas à genoux, nous ne cédons pas
Ce qui est dans nos cœurs est plus fort qu’une armure
Dans mon corps, il y a des mitrailleuses
Refrain
Où sont les millions, où sont les millions ?...
Où est le peuple arabe ?
Où est la révolte arabe ?
Où est la dignité arabe ?
Où est le sang arabe ?
Où est l’honneur arabe ?
Où sont les millions ?
Nous sommes la vérité et nous sommes le peuple
Eux sont l’équipe de l’éléphant [qui a attaqué les Arabes]
Génération de la vérité génération de la révolution arabe
Nous sommes les oiseaux ababil
Nous devons leur jeter des pierres
Des pierres de volcan
Nous ne nous agenouillons pas, nous n’obéissons pas à leurs ordres
Leurs intrigues sont trompeuses
Dans mon corps, il y a des mitrailleuses
Et je dis à mes frères où êtes-vous ?
Ce qui est dans nos cœurs est plus fort qu’une armure
Si nous mourrons avant nos enfants
Ecris, ô le temps
De ne jamais piétiner nos terres avec mépris
Que la résistance du peuple ne sera pas sous-estimée
Ecrivez mes frères du temps
La révolution est une foi
La révolution est une foi