11 juin 2021 était le grand jour pour l’influenceuse libanaise Jessica Azar. Elle s’est en effet mariée en grande pompe avec l’homme d’affaires Muhammad Soufan. Un mariage fastueux où tous les médias arabes étaient présents, un évènement people que personne n’aurait voulu manquer !
Le mariage de Jessica Azar
Le mariage s’est déroulé dans une opulence assumée, dans un cadre de rêve à savoir au palais Saray Nassib Basha situé dans la commune de Al-Baramiyah (Bramieh), au nord-est de Sidon. Un lieu de rêve à l’architecture à la fois italienne et orientale, comme le Liban en compte en grand nombre. La mariée a longuement montré sa robe somptueuse brodée signé du célèbre Elie Saab à la traîne interminable ! Jessica a aussi tenu à ce que la chanson "Zeffou El 3arous" soit jouée.
C’est heureux de voir des jeunes personnes ne pas laisser tomber dans l’oubli une chanson faisant partie du patrimoine musical libanais. C’est d’ailleurs sur l’air de cette chanson que la mariée a fait son apparition aux bras de son père, qui l’a ensuite remise aux bras de son époux. Jessica s’est alors laissée aller dans une étreinte avec son mari et en a pleuré d’émotion.
Toutefois, pour certains médias sur place, c’est une invitée prestigieuse qui a retenu toute leur attention, éclipsant presque les mariés ! La super-star du Moyen-Orient Assala Nasri (à découvrir sur notre site si vous faites partie des rares personnes à ne pas encore la connaître) a ébloui les journalistes par sa tenue : une robe rouge élégante, signée Nicolas Gibran, qu’elle a porté avec classe et distinction.
Une polémique est née au sujet de savoir si Assala avait été payée pour être présente à ce mariage. Bien que les deux mariés soient connus et disposent d’une fortune non négligeable, Assala a expliqué qu’ils sont des amis et qu’elle était venue à la cérémonie sans avoir été rémunérée. La star syro-égyptienne a donc démenti les rumeurs d’un cachet de 100 mille dollars pour se payer sa venue, estimant que certains journalistes avaient bien trop d’imagination. Elle a confirmé par contre que son voyage et son séjour avait été réglés, par courtoisie, par le mari de Jessica.
En ce qui nous concerne nous sommes toujours ravis de voir de telles fêtes avoir lieu, mais nous sommes également tiraillés entre l’envie d’admirer toute cette pompe et le tenace souvenir d’une population libanaise qui s’enfonce dans la pauvreté et la famine. Un tel faste en tel décalage avec la réalité du quotidien du peuple libanais apparait quelque peu déplacé et gênant. Toutefois nous souhaitons un grand bonheur aux deux mariés ! Comme on dit en arabe, mabrouk.
Zeffou el Arouss – la musique commence vers 1:23