Il a tué le mannequin – une femme – après l'avoir trouvée avec quelqu'un d'autre dans leur maison.
Le mannequin libanais Zeina Kanjo-Ghazal aurait été étranglée à mort par son mari Ibrahim Ghazal à leur résidence de la capitale Beyrouth.
Le jeune mannequin a été retrouvé mort au domicile du couple, selon la famille de Zeina. La famille accuse le mari.
La sœur de Zeina a transmis à une chaîne de télévision locale un appel téléphonique où elle a enregistré sa conversation avec son beau-frère, dans laquelle il a admis avoir essayé de faire taire sa femme en lui couvrant la bouche, en disant à la sœur : 'Qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre après l'avoir vue avec quelqu'un d'autre dans ma maison?'
Plusieurs sources ont rapporté que le mari de Zeina tentait de fuir le pays après son assassinat, mais une personne qu’il a contactée pour s'enquérir de ses options l’a dénoncé à la police après avoir appris qu’il avait tué sa femme.
Des rapports ont également affirmé que le couple ne connaissait pas un mariage heureux malgré des publications trompeuses sur les réseaux sociaux qui montraient une relation idéale, et que Zeina avait déjà demandé le divorce pour violence domestique.
Les utilisateurs des médias sociaux ont largement condamné le meurtre de Zeina en affirmant que les lois du pays continuent d’être injustes envers les femmes et que les autorités ne les ont pas protégées dans plusieurs cas de violence domestique.
Les autorités libanaises ont signalé une hausse de 112% des plaintes pour violence domestique déposées par des femmes entre janvier et août 2020 par rapport à la même période en 2019. Cette hausse est liée à la détérioration des conditions économiques ! Avant même que la pandémie COVID-19 ne frappe le pays, il a été secoué par un certain nombre de crises qui ont manqué de l'achever.