Après les attaques menées le samedi 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d’Israël dans le but de récupérer les territoires occupés illégalement par l'occupant, les forces d’Occupation ont riposté en bombardant Gaza, faisant au moins 6000 morts et près de 10000 blessés, selon un bilan provisoire des autorités palestiniennes.
Des munitions au phosphore interdites
Une organisation humanitaire, Human Right Watch, a remarqué qu’Israël avait utilisé des munitions au phosphore – qui peuvent provoquer de graves brûlures – sur une zone où vivent de nombreux civils gazaouis. Pour documenter cette horreur, un internaute palestinien a fait circuler une vidéo douloureuse d’une petite fille de 10 mois qui souffre de brûlures après avoir subi l’impact d’une bombe au phosphore blanc.
"Le phosphore blanc s’enflamme spontanément à l’air libre et brûle à une température de plus de 800 °C. À la combustion se dégage une odeur caractéristique, proche de celle de l’ail. Sa haute température et ses propriétés chimiques font qu’il peut tuer ou provoquer de graves blessures suivies de lésions à long terme, et incendier indistinctement des bâtiments et des champs. HRW dénonce son utilisation sur des zones où résident de nombreux civils." (Source : Ouest France).
Les forces d'Occupation israéliennes utilisent des armes chimiques dans leurs bombardements brutaux sur la bande de Gaza assiégée, en violation flagrante des normes internationales qui interdisent l’utilisation de cette substance dangereuse et mortelle sur des civils.
Dans la vidéo témoin, la petite tremble et gémit (à voix basse) de douleur. On peut remarquer que son visage est couvert d'ampoules caractéristiques de la présence du phosphore.
L’auteur de la vidéo commente : "Voilà une petite fille qui a 10 mois et qui est belle comme la lune. Il m’est douloureux d’entendre le son de ses gémissements lorsqu'elle souffre, sans parler de ses blessures.".
Les dernières statistiques du ministère palestinien de la Santé à Gaza révèlent que la plupart des martyrs tombés à la suite des violents bombardements israéliens étaient des enfants et des femmes et non pas des "terroristes" du hamas. La porte-parole du bureau des médias du gouvernement de la bande de Gaza, Salama Marouf, a confirmé qu’il existait des preuves irréfutables selon lesquelles l’Occupation avait utilisé des munitions interdites au niveau international, "ce qui fait peser une double responsabilité sur la communauté internationale face à ce crime complexe commis par cette Occupation nazie. C’est un holocauste total contre les Palestiniens", selon Mme Marouf.