La conquête de Mars est l’un des prochains objectifs de l’humanité. Mais pour atteindre cet objectif, il vaut mieux collaborer. La NASA l’a bien compris et a signé, en juin 2016, un partenariat avec les Emirats Arabes Unis (EAU). C’est dans ce cadre que le Centre Spatial émirati a choisi Nora Al Matrooshi, la première femme arabe astronaute.
Cette femme ingénieur a pour objectif principal de se préparer à des missions scientifiques où elle ira dans l’espace. Les pays arabes ont beau être dans le collimateur d’autres pays dans le monde, ils avancent. La preuve en est : ils collaborent avec la NASA maintenant. Et ils envoient des femmes dans des vols habités…
Eh oui, il en faut… : Noura al Matrochi a d’abord été choisie pour être un symbole de l’entrée des Emirats arabes unis dans l’ère moderne où la femme n’est plus cantonnée à la maison, perd son rôle traditionnel pour devenir l’égale de l’homme.
Les Emirats veulent construire la première colonie humaine sur Mars.
Les Emirats veulent entrer dans l’histoire spatiale : ils ont investi des dizaines de milliards dans leur centre de recherche, puis récemment en février, ont envoyé, d’ores et déjà une première sonde en orbite autour de Mars. Le pays affiche un objectif ambitieux : construire la première colonie humaine sur la planète rouge d’ici 2117.
Les informations la concernant sont prescrites au compte-goutte
On sait qu’elle est née en 1993, qu’elle a un diplôme d’ingénieur en mécanique, qu’elle travaille actuellement pour la compagnie pétrolière nationale. Le communiqué du Centre spatial émirati nous précise aussi qu’elle est un petit génie des mathématiques, et c’est vraisemblablement pour ça qu’elle a été sélectionnée.
Une sélection parmi 4 300 candidats, menée par les Emirats et par la Nasa. Un symbole donc, un message, envoyé à la nation, mais aussi aux autres pays arabes et au monde entier. Et pour bien le diffuser, juste après sa nomination, on lui a créé un compte Instagram.
Certaines mauvaises langues diront qu’elle a été choisie pas parce qu’elle est compétente mais parce que les Emirats Arabes Unis veulent redorer leur image dans le monde, surtout vis-à-vis des femmes. Mais il se peut que cette femme ait réellement des compétences : elle est tout de même ingénieur.
Matrooshi sera rejointe par un autre Emirati, soit un total de quatre personnes dans le cadre du programme des astronautes des EAU. Parmi eux, Hazza al-Mansouri qui est devenu le premier Emirati dans l’espace en 2019 lorsqu’il s’est envolé pour la Station spatiale internationale.