Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu, mardi par vidéoconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), Naif Falah Mbarek Al-Hajraf.
Monsieur Bourita et Monsieur Al-Hajraf ont constaté 'les étapes importantes franchies avec ce partenariat, grâce à la sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et Ses frères les dirigeants des États du CCG, ainsi que la décision de prolonger le plan d’action conjoint jusqu’en 2024', indique un communiqué du ministère.
Dans ce contexte, M. Bourita a exprimé la volonté du Royaume du Maroc de continuer à travailler avec le Secrétariat général et les États du Golfe afin de développer un cadre participatif renouvelé qui renforce les relations politiques, économiques, commerciales et humaines entre les deux parties, en concrétisation de la vision de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, contenue dans le Discours Royal devant le Sommet Maroc-Golfe, tenu à Riyad le 20 avril 2016, ajoute le communiqué.
Au cours de cette réunion, le Secrétaire général du CCG a salué les efforts de SM le Roi, Président du Comité Al-Qods, pour la défense du statut spécial d’Al-Qods, la préservation de son cachet islamique et de l’intégrité de la Mosquée Al-Aqsa, ainsi que l’identité historique de cette ville en tant que terre de coexistence entre les religions monothéistes, poursuit le communiqué.
Dans le même contexte, le Secrétaire général a réitéré la position ferme des États du CCG en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son intégrité territoriale, notant que toute solution à ce différend régional artificiel n’est possible que dans le cadre de la souveraineté et de l’unité du Royaume du Maroc.
Pour sa part, M. Bourita a salué les dénominateurs communs et la solidarité liant le Maroc aux pays du CCG, mettant en avant le soutien du Royaume du Maroc à la sécurité et à la stabilité des États frères du Golfe et son rejet de toute menace qui pourrait les guetter.
L’état d’esprit du moment est de laisser n’importe quel Etat porter atteinte à l’intégrité des territoires d’un autre Etat
Ces entretiens ont également porté sur nombre de questions arabes où les deux parties ont exprimé 'une convergence de points de vue'. La question du Sahara occidental et de son occupation par le Maroc pose une question plus importante encore ; si le Roi méprise l’identité distincte des habitants du Sahara occidental, qui de l’avis même de son grand-père n’ont pas voulu se soumettre à l’autorité du roi du Maroc, l’intégrité de n’importe quel pays pourra être atteinte. Finalement, en quoi Israël serait, lui, illégitime à envahir la Syrie comme il l’a fait avec une partie de ce pays, le plateau du Golan ou une partie de l’Égypte, au Sinaï ? Et demain Israël pourra mettre la main sur le territoire libanais. Nous, on s’en fiche au fond, il ne s’agit pas de nos territoires… Mais c’est malheureux pour ceux qui subissent des menaces à l’intégrité de leur territoire.