L'Algérie accuse le Maroc de terrorisme d'Etat

Communiqué officiel suite à une attaque marocaine
Communiqué officiel suite à une attaque marocaine

Les tensions se sont exacerbées entre l'Algérie et le Maroc. L'armée marocaine a de nouveau attaqué un convoi routier algérien au nord de la Mauritanie.

Dimanche 10 avril 2022, le site spécialisé Menadefense a rapporté que des routiers ont été la cible de bombardements marocains au nord de la Mauritanie. Cette attaque qui n’a pas fait de victimes, heureusement, est la troisième du genre dans cette région depuis le 1er novembre quand l’armée marocaine avait bombardé un convoi de plusieurs camions, tuant trois personnes.

Ce mardi 12 avril 2022, les dirigeants algériens ont réagi: "L'Algérie condamne énergiquement les assassinats ciblés commis au moyen d’armes de guerre sophistiquées par le Royaume du Maroc, en dehors de ses frontières internationalement reconnues, contre des civils innocents, ressortissants de trois pays de la région".

Le Maroc coupable de terrorisme d'Etat

M. Ramtane Lamamra, ministre des affaires étrangères d'Algérie, a également déclaré: "Ces pratiques belliqueuses s’apparentent à des actes répétitifs de terrorisme d’Etat et prennent les caractéristiques d’exécutions extrajudiciaires passibles de poursuites devant les organes compétents du système des Nations Unies. Cet acharnement contre des civils à travers des homicides intentionnels et prémédités constitue une violation systémique grave du droit humanitaire international qui doit être vigoureusement dénoncée et résolument dissuadée. Cette fuite en avant de la puissance occupante marocaine constitue un défi persistant à la légalité internationale et expose la région à des développements particulièrement dangereux.

L'Algérie estime que l'aventurisme que portent les visées expansionnistes du Maroc doit interpeller le Conseil de sécurité des Nations Unies ainsi que l'Envoyé personnel du secrétaire général, Staffan De Mistura, dont la mission et les efforts d’apaisement se trouvent sérieusement hypothéqués par ces atteintes graves et répétées à la sécurité dans les territoires sahraouis occupés et leur voisinage immédiat avec des risques sérieux de dérives régionales potentiellement périlleuses.".

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Mis en ligne : Mardi 12 Avril 2022
 
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