De plus en plus de filles iraniennes ont accès au métier de mannequin de nos jours. Ce n'est pas forcément facile, mais bien plus à leur portée aujourd'hui qu'il y a une vingtaine d'années. En plus de disposer des qualités physiques requises, les Iraniennes peuvent exercer le métier de mannequin, à la condition sine qua non, de respecter l'éthique islamique.
Bita Tayebi est une femme mannequin iranienne de premier plan, qui travaille et vit à Téhéran. Cette femme, qui a la réputation d’être jolie avec et sans maquillage (elle publie d'ailleurs souvent des photos d'elle sans maquillage sur ses comptes de réseaux sociaux), mesure 1,72 mètre pour 54 kg. Elle a commencé sa carrière avec la marque Holiday – une marque iranienne très populaire à Téhéran – avant d’être en vogue en Turquie et aux Emirats arabes, mais est maintenant le modèle sous contrat et exclusif de Cameron Zigzal (une société iranienne domiciliée à Londres), dont le fondateur est l’Iranien Kamran Bakhtiyar. Elle a répondu à une interview lors d’une émission iranienne sur ses intérêts et sa carrière.
Comment Bita Tayebi prend-elle soin de son corps ?
Je fais deux séances de fitness et une séance de yoga par semaine, et si j'ai le temps, la marche est définitivement mon sport favori et me permet de me changer les idées. Pendant la semaine, j’aime bien profiter de massages et de nettoyages de peau, aussi.
Quel est votre parfum préféré ?
J'utilise deux types de parfums, la lotion pour le corps Victoria's Secret Love Spell et l'Eau de Parfum Black Orchid de Tom Ford, un parfum qui se veut à la fois moderne et intemporel.
Comment vous êtes-vous lancée dans le mannequinat ?
Je n’étais pas intéressée par ce métier dans mon enfance ; je l’étais davantage par le métier d'actrice. Plusieurs opportunités en or se sont présentées à moi, qui auraient pu me servir de tremplin, mais ma famille ne m'a pas permis de me lancer dans une carrière d’actrice car ils ne considéraient pas l'environnement du cinéma comme sain.
Alors j'ai travaillé dans un bureau pendant 5 ans tout en étudiant le commerce et la gestion à l'Université, mais je me sentais toujours vide à l'intérieur. J'avais un mauvais pressentiment pour l’avenir. Pour me sentir mieux, j’ai commencé à muscler mon corps et j'ai ensuite commencé une carrière de coach en musculation. Parallèlement au coaching, j'ai créé une entreprise dans le domaine des rencontres sociales grâce à un carnet de bonnes relations que j'avais.