La chanteuse orientale a de quoi faire la moue : son dernier album Mishit wara Ihssassi (J'ai écouté mes sentiments) n'a pas eu le succès espéré. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir innové. Son directeur commercial Charif Sabri avait misé sur l'effet "nouveauté", qui était censé cartonner. Oui mais voilà, la mayonnaise n'a pas pris. Voir l'article "Le dernier album de Ruby..."
Plus grave encore : Un mois après sa diffusion, des disquaires égyptiens se plaignent et menacent de renvoyer les disques à leur destinataire car ils n'arrivent pas à les vendre!
Certains critiques pensent que cet échec commercial est dû au fait que Ruby ait adopté un look et un style plus sages, alors que jusqu'à présent, elle avait une réputation sulfureuse dans son pays. D'autres, comme nous, pensent que Ruby paie le prix de sa longue absence de la scène musicale. Voir l'article "Ruby fait son retour"
Mais il est vrai que la chanteuse est ou était considérée comme une Britney Spears orientale.
D'ailleurs tout comme sa collègue américaine, Ruby a tendance à s'enfoncer dans la dépression. Entre ses échecs au concours d'avocat (elle devrait retenter l'épreuve une quatrième fois) et son échec dans un domaine qu'elle semblait croire acquis à vie, à savoir sa carrière dans le show-biz, la brunette a de quoi broyer du noir.
Mais qu'à cela ne tienne, notre chère Ruby a plus d'un tour dans son sac et compte bien remonter la pente avec l'aide de son directeur commercial et de ses fans (oui, il doit certainement lui en rester). On murmure en coulisses que Ruby lorgnerait sur le marché international. Ce serait peut-être une issue car comme le dit l'adage, "Nul n'est prophète en son pays"...