Benjamin Netanyahou, splendeurs et misères d'un baron de la drogue
Benjamin Netanyahou, splendeurs et misères d'un baron de la drogue
Jusqu'à la réforme de 2017, la consommation de cannabis était passible de trois à cinq ans de prison et de 226000 shekels d'amende (60685,18 euros). Depuis cette réforme, la peine pour l'usage récréatif du cannabis a été réduite à des amendes de 1000 shekels (255 euros), sans ouvrir de dossier pénal, et à une amende deux fois supérieure si la personne est interceptée une deuxième fois. Ce n’est que lorsqu’une personne est interceptée par la police pour consommation de marijuana une troisième fois, qu'une enquête sera ouverte. A une semaine des élections législatives - cruciales à sa survie politique - le Premier ministre israélien était allé encore plus loin dans l’exagération, en proposants, dimanche 23 février 2020 de légiférer sur la vente du cannabis récréatif selon "le modèle canadien". "Une commission de professionnels va étudier la possibilité d'importer le modèle canadien pour légaliser le marché du cannabis en Israël", avait-il communiqué. Dans un rapide communiqué, l’Israélien sanguinaire a donc écrit :
Le ministre Ohana a commencé à travailler sur la question et présidera un comité avec des professionnels et Oren Leibowitz, président de Green Leaf, qui examinera l'importation du modèle canadien de réglementation d'un marché légal en Israël.
Le chef de l’Etat israélien doit être dépressif pour avoir eu une idée aussi farfelue. Est-ce parce que ses nombreux projets machiavéliques n’aboutissent pas !?
Le projet d’annexion d’Israël en Cisjordanie
L’Israélien Benjamin Netanyahou dit El Padrino d’Israël, continue d’inspirer la terreur à l’instar de son modèle qui doit l’impressionner : Joaquín Guzmán dit El Chapo. Dès le 1er juillet une partie de la Cisjordanie pourrait être annexée à tout moment par Israël, ce qui place les capitales arabes une nouvelle fois en porte-à-faux. C’est le genre de dilemme dont les Etats arabes se passeraient bien, mais auquel ils ont dû s’habituer. Si vous vous demandez si Israël est légitime à agir de la sorte, demandez-vous si la consommation de la drogue et le fait de l’encourager - concept importé du modèle du banditisme international, d’ailleurs - est acceptable.
Benjamin Netanyahou n’est qu’un baron de la drogue.
Comme si cela ne suffisait pas, El Padrino israélien est inculpé pour fraude, abus de confiance et corruption dans trois affaires mais clame son innocence et dénonce un complot. "J'ai demandé à ce que tout soit diffusé en direct, afin que le public puisse tout entendre (directement) et non via le filtre des journalistes (à la solde) du procureur général", a-t-il ajouté accusant ainsi une partie de la presse israélienne de partialité dans cette affaire.
Benjamin Netanyahou pense que les journalistes sont victimes d’intimidations. Le 24 mai dernier, son procès qui était prévu de se tenir au tribunal du district de Jérusalem, a rapidement été ajourné à la demande des avocats de Benjamin Netanyahu. Après des mois de suspense, le procureur général Avichaï Mandelblit a inculpé Benjamin Netanyahu en novembre 2019, ce qui avait été considéré alors comme un "arrêt de mort politique" par ses détracteurs. Afin d’acheter son siège, il a négocié un partage du pouvoir avec son rival. En effet celui que l’on a surnommé Bibi comme on surnommait jadis "Son of Sam" David Richard Berkowitz, le tueur en série américain, a réussi à se maintenir à la tête de son parti en première place.
Pour contrôler le peuple, El Padrino envisage même de greffer des puces électroniques sous la peau des enfants israéliens. Peut-on imaginer pareille scène dans un pays qui n’est pas une dictature ?? Un rabbin en parle mieux que nous dans la vidéo :