Rawan Bin Hussain est une jeune mère diplômée en droit du King's College. L'influenceuse, âgée de 24 ans et surnommée "la Brooke Shields du Koweït", vient finalement d'être condamnée à payer 6500 £ à son ex-mari, Mohammed Youssef El-Megaryef. C'est la sentence que la justice anglaise a décidé de lui infliger après l'avoir reconnue coupable d'avoir mené une campagne de harcèlement contre Mohammed. Elle a admis avoir harcelé son ex-mari après avoir été arrêtée au cours d’une dispute. Elle avait accusé ce dernier de l'avoir trompée avec des prostituées et de lui avoir transmis une Maladie Sexuellement Transmissible (MST) par la suite.
Elle a accusé son ex-mari d'avoir couché avec des prostituées et de lui avoir transmis une MST
Rawan est toujours convaincue que son mari lui a transmis une MST et qu’il avait attrapé cette maladie en couchant avec plusieurs prostituées. Lors du procès, Jonathan Bryan, chargé des poursuites, a déclaré: "Il y a une allégation fréquente selon laquelle la victime couche avec des prostituées". Etrangement, ces "allégations" ne semblent pas avoir été débattues lors du procès. La justice n'a donc pas tranché sur la véracité de cette accusation.
Quand Rawan en vient aux mains
Le 24 juin 2020, Rawan Bin Hussain a découpé de rage, suite à une violente dispute, le polo d'une valeur de 200 £ appartenant à son mari d'alors, Mohammed Youssef El-Megaryef. C'est elle qui lui avait offert ce vêtement. Mohammed a alors appelé la police afin que les policiers interviennent à leur appartement de Hyde Park Gate, dans le centre de Londres. Lorsque la police est intervenue, elle a constaté le fait que le mari saignait du visage et a donc décidé d'arrêter Rawan.
A sa sortie de détention provisoire, le 13 juillet, Rawan a envoyé à Mohammed un SMS disant: "Tu es dégoûtant et pathétique, et un menteur pathologique.". Cela constitue le premier fait reproché dans le cadre du harcèlement de l'influenceuse envers son ex-mari.
L'ancienne star de Cosmopolitan Middle East a fait irruption à un diner auquel participait son ex-mari ainsi que sa famille. Devant l'assemblée, Rawan a déclaré: "Comment peux-tu faire ça à la mère de ton enfant? Nous pourrions tout recommencer et voyager, redémarrer notre relation.". Cet esclandre a aussi pesé dans son dossier judiciaire.
Celle qui était appelée Rawan Abdullah lors du procès, a aussi publié des photos de la famille de Mohammed sur son profil Instagram tout en les commentant avec le reproche de lui avoir transmis le virus du papillome humain (VPH) en couchant avec des prostituées. Dans une déclaration lue au tribunal, Mohammed a déclaré: "Ma vie a complètement basculé, je me sens honteux quand je rencontre ma famille, ils m'ont toujours prévenu".
Justin Rouse, défendant Rawan, a fait référence à des déclarations de la police de Dubaï montrant que Mohammed avait admis l'avoir agressée. M. Rouse a déclaré: "Au cours de l'entretien, il a reconnu qu'il avait poussé sa femme, il l’a poussée et blessée au visage en avril 2019."
Rawan a reçu l'ordre de ne pas contacter Mohammed ou sa famille directement ou indirectement pendant cinq ans. Elle n'a montré aucune émotion alors qu'elle était assise, vêtue d'un tailleur noir et d'une chemise blanche à col ouvert. Elle a reconnu publiquement le harcèlement. Elle a été condamnée à payer à son ex-mari 6500 £ de dommages-intérêts, 500 £ de frais de poursuite et une amende compensatoire de 65 £.
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