Guy Georges, de son nom de naissance Guy Rampillon, né le 15 octobre 1962 à Vitry-le-François, est un tueur en série et un violeur actif pendant les années 1990 en France. Il a été condamné le 5 avril 2001 pour sept meurtres à la réclusion criminelle à perpétuité assorti d'une période de sûreté de vingt-deux ans.
Le tueur d'Elsa Benady, Pascale C., Valérie Lauzanne et quatre autres victimes d'assassinats qu'il a daigné avouer, pourra obtenir sa libération vu qu'il a été incarcéré en 1998.
Guy Georges fait l'objet d'une fascination macabre.
Après cette affaire, Élisabeth Guigou, ministre de la Justice, obtient la mise en place d'un fichier regroupant les empreintes génétiques des déséquilibrés sexuels et personnes liées à des affaires de mœurs. Le juge d'instruction Gilbert Thiel, alors chargé de l'affaire, avait regretté l'absence d'un tel moyen de recoupement qui aurait pu permettre de confondre Guy Georges dès le 5e meurtre.
L'assassin était passé entre les mailles du filet à maintes reprises. En effet, aucun meurtre commis dans la Capitale ne lui est imputé. Mais, alors que Guy Georges vient d'être libéré de prison (il avait été emprisonné pour plusieurs délits), une nouvelle jeune fille est une 4ème fois tuée dans les mêmes circonstances que les précédentes le 23 septembre 1997. Il s'agit de Magali Sirotti, une étudiante de 19 ans, violée puis égorgée en plein jour dans son appartement du 19ème arrondissement. Comme à chaque fois, les vêtements de la victime sont découpées et ses mains et ses pieds sont attachés avec du sparadrap. Cette fois le tueur a pris soin de ne laisser aucune trace derrière lui. Le racisme existe, c'est un fait, mais entre juger avec une extrême dureté quelqu'un et avoir une vision bisounoursienne qui nous fait oublier la dangerosité d'un criminel, lequel a ôté sciemment la vie à de jeunes personnes belles et innocentes, il y a sans le moindre doute un juste milieu à trouver.