7. Serhiy Tkach
Ancien détective en Sibérie, Serhiy Tkach a utilisé ses compétences professionnelles pour semer la confusion auprès des inspecteurs. Il savait par exemple prendre la fuite le long de voies ferrées traitées au goudron pour semer les chiens policiers.
Neuf hommes ont été condamnés à de la prison pour des crimes dont on a su par la suite qu’ils avaient été commis par Tkach. L’un de ces malheureux accusés à tort s’est retrouvé sans domicile.
Après avoir emménagé en Ukraine, Serhiy Tkach a exercé plusieurs métiers (travailleur à la chaîne, mineur) et s’est marié quatre fois. Ses premiers crimes remontent aux années 1980. Il étouffait des filles âgées de 8 à 18 ans, et s’excitait sur leur cadavre. À son arrestation en 2005, il avoue avoir tué 100 personnes, même si beaucoup n’ont pas été retrouvées. Il réclame lui-même la peine de mort. Mais l’Ukraine ayant aboli la peine de mort après indépendance de l’Union soviétique, l’assassin est finalement condamné à de la prison à vie.
"Personne n’a pu déterminer le mobile de ses crimes, souffle le juge qui condamne Serhiy Tkach en 2014, lorsque la sentence est enfin prononcée pour seulement 29 de ses meurtres et 11 tentatives. D’abord il a expliqué vouloir prendre sa revanche sur ses épouses et les femmes qui l’auraient maltraité. Ensuite, l’explication s’est muée en simple plaisir sexuel. En vérité, on ne comprend tout simplement pas".
8. Richard Trenton Chase
Quand il grandit dans les années 1950, Richard Chase se plaint que son cœur s’arrête de battre et que quelqu’un lui a "volé (ses) artères pulmonaires". Adolescent, il est déjà pyromane, alcoolique et toxicomane.
En grandissant, son hypocondrie ne s’arrange pas : après avoir quitté le foyer, persuadé que sa mère voulait l’empoisonner, il se met en colocation et, quand il est seul, il tue et éventre diverses sortes d’animaux. Il les aurait dévorés crus, parfois mélangés à du Coca-Cola et bus comme un milk-shake : il était persuadé que cela permettait à son cœur de continuer à battre.
Il est envoyé dans un hôpital psychiatrique après s’être empoisonné! Il est pourtant jugé sans danger pour la société, et rendu à sa mère, qui décide d’arrêter son traitement anti-psychotique.
Chase se lance dès lors dans une succession très rapide de meurtres à la fin des années 1970, tuant hommes, femmes, enfants et animaux, apparemment sans distinction, mangeant parfois leurs organes internes. Il est finalement retrouvé après avoir laissé ses empreintes digitales sur le lieu de son dernier crime.
Au cours de son procès pour 6 meurtres, très médiatisé, il confie ses peurs au sujet du retour des nazis dans des OVNIs, disant être obligé de tuer pour survivre. Il réclame un radar à OVNI et stocke des pâtes au fromage dans ses poches, pour être prêt au cas où les nazis voudraient l’empoisonner et transformer son sang en poudre.
Condamné à de la prison à vie, il se suicide finalement en se bourrant d’antidépresseurs dans sa cellule, le 26 décembre 1980, à l’âge de 30 ans.
9. Pedro Rodrigues Filho
Les choses avaient mal commencé pour Pedro Filho, né avec le crâne fracturé car son père battait sa mère enceinte. Il raconte avoir ressenti le désir de tuer la première fois à 13 ans, en ayant failli exécuter son cousin lors d’une bagarre. L’année suivante, il tue le maire adjoint de son village, accusé d’avoir licencié son père, gardien d’école. Il se réfugie alors dans l’État de São Paulo.
Pedro Rodrigues Filho connaît une certaine popularité au Brésil car il veut assassiner d’autres criminels célèbres. Il tue son propre père, alors en prison pour avoir massacré la mère de Pedro à la machette, puis il lui découpe un morceau de cœur..
Quand il est arrêté en 1973, il est condamné à de la prison à vie. En détention, il tue encore 47 personnes mais la police dénombre, en tout, 71 victimes de ses actes.
Libéré en 2007, il part vivre dans le Nord du pays mais il est à nouveau incarcéré en 2011, pour "incitation à la révolte et à la séquestration". Il est encore en prison aujourd’hui.
10. Andrei Chikatilo
Né en 1936 dans une Ukraine très pauvre, alors membre de l’Union soviétique, Andrei Chikatilo se sait impuissant dès l’adolescence, et raconte qu’il voulait se pendre. Son premier meurtre remonte à 1978, lorsqu’il attire une petite fille de 9 ans, dans une vieille maison de Chakhty (actuelle Russie). Il essaie vainement de la violer, puis la poignarde à plusieurs reprises dans l’abdomen et il jette son corps dans une rivière.
Il attend 4 ans avant de démarrer, en 1981, une série de meurtres qui deviendront de plus en plus violents – jusqu’à mutiler les corps, souvent avec ses dents et leur arracher les yeux. Chikatilo est arrêté en 1984 mais l’échantillon de sang retrouvé chez lui ne correspondant pas à celui de ses victimes supposées, il n'est pas plus inquiété que cela.
Il tuera ensuite 37 autres personnes, jusqu’à être repéré en novembre 1990 par un policier en civil après le meurtre d'une femme de 22 ans. Il confesse alors 34 à 36 meurtres. Il raconte qu’il goûtait le sang de ses jeunes victimes. Enfin jugé en avril 1992, il apparaît lors de son procès dans une cage spécifiquement construite pour le protéger de la colère des familles de ses victimes. Il est condamné à mort pour 52 meurtres et 5 agressions sexuelles – à l’annonce de sa sentence, il donne des coups de pied dans sa cage de colère. Après avoir perdu en appel, il est exécuté d’une balle dans la tête en 1994.
11. Tamara Samsonova
Tamara Samsonova a bien connu Andrei Chikatilo, dit "le boucher de Rostov": il avait été son voisin. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il a laissé sur elle une forte empreinte.
À 68 ans, elle a été arrêtée en 2015 après avoir été filmée par une caméra de surveillance, alors qu’elle transportait dans une marmite la tête bouillie de sa dernière victime, avant de se débarrasser d’autres parties de son cadavre. Des chiens policiers sont ensuite remontés jusqu’à sa maison.
On a découvert ainsi qu’elle avait empoisonné – avec 50 pilules de benzodiazépine – la salade qu’elle avait offerte à cette vieille jardinière de 79 ans, qui ne désirait plus partager son appartement. "Je me suis réveillée à 2 heures du matin, elle gisait par terre. Alors, j’ai commencé à la découper en morceaux." Elle a raconté qu’elle ne voulait pas vivre seule, et qu’en conservant des morceaux de sa colocataire, elle serait ainsi accompagnée, "jusqu’à ce que sa famille vienne à sa recherche".
Mais selon les médias russes, Tamara Samsonov, qui souffrait de schizophrénie, avait confié dans son terrifiant journal intime qu’elle avait tué et mangé 11 personnes depuis 1995. Elle a confirmé à la police avoir déjà tué deux autres de ses colocataires masculins. Son mari, porté disparu dix ans plus tôt, pourrait être l’une de ses victimes.
La police a estimé qu’en effet, il n’était "pas exclu" qu’elle soit cannibale. Voyant l’arrivée massive de journaliste à sa cellule, la vieille dame s’est écriée : "Je savais que vous viendriez. C’est une honte pour moi, toute la ville va le savoir." Puis, au moment où ils la quittaient, elle a envoyé un baiser aux journalistes.
12. Landru
Né à Paris en 1869, Henri Désiré Landru a un enfant avec sa cousine dès qu’il termine son service militaire. Mais il épouse une autre femme deux ans plus tard, avec laquelle il a 4 enfants. Employé par un escroc, il est sans le sou un temps, avant de piéger de vieilles veuves. Condamné à de la prison, il en sort en 1914, désormais divorcé.
À la fois grand séducteur et petit escroc, il se met à écumer les petites annonces dans les journaux, se présentant comme veuf et riche. Lors de la Première Guerre mondiale de nombreuses veuves tombent alors dans le piège. Landru les invite dans la villa qu’il loue – d’abord à Chantilly, puis à Vernouillet et enfin à Gambais (dans l’actuel département des Yvelines). Le procédé est toujours le même : après avoir réussi à récupérer la procuration de leur compte bancaire, il les tue et brûle leur dépouille dans son four. Entre 1915 et 1919, il recommence 10 fois et tue aussi le fils de sa première victime. Puisque aucun cadavre n’est découvert, la police classe ces victimes comme "disparues". Il est arrêté le jour de ses 50 ans, le 12 avril 1919, quand la sœur de sa huitième victime, qui ignorait son nom mais connaissait son adresse, parvient à convaincre la police d’enquêter. Landru est d’abord inculpé pour simple détournement de fonds, mais quand les enquêteurs parviennent à faire le lien entre des documents administratifs et nombre de portées disparues, il est enfin accusé de meurtres.
Niant tout lors de son procès, il amuse follement le public par ses réparties ("Moi ? J'ai fait disparaître quelqu'un ? Eh bien, ça alors ! Si vous croyez ce que racontent les journaux…", lance-t-il, ou encore "Si les femmes que j'ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n'ont qu'à déposer plainte !"). Mais après avoir avoué ses crimes, il est finalement guillotiné le 25 février 1922, à Versailles. Sa tête coupée, momifiée, est aujourd’hui exhibée dans le Musée de la mort Hollywood.
13. Pedro Lopez
Fils de prostituée, López a 8 ans lorsqu'il est expulsé du domicile familial par sa mère parce qu'’il est surpris touchant la poitrine de sa sœur. Devenu mendiant dans les rues colombiennes, il tombe sous les griffes d'un homme cruel qui profite de la situation et le viole à plusieurs reprises – au cours de ces sévices, López se jure qu’il fera de même à autant de petites filles qu’il le pourrait. Ce qu’il fait ensuite.
Ses premières victimes sont trois prisonniers qui avaient abusé de lui. À sa sortie de prison en 1978, il part au Pérou et commence à enlever des petites filles pour ensuite les tuer. Il est alors repéré par un groupe d’indigènes qui le torturent et le laissent enseveli jusqu’au cou. Mais López est relâché grâce à l’intervention d’un prêtre missionnaire. Il s’enfuit alors vers l’Équateur. Le fait d'avoir été démasqué et laissé pour mort, ne va rien changer chez lui, par la suite, il va faire encore une centaine de victimes.
C’est à un prêtre qu’il se confiera: il aurait en effet, confessé près de 300 meurtres. Sans exprimer pour autant le moindre regret. Il raconte le plaisir qu’il prenait à regarder ses victimes dans les yeux au moment de les tuer. Il parle de ce qu’il appelle la "fête des massacres", une pratique barbare au cours de laquelle il berçait le corps des petites filles au milieu des cadavres de ses précédentes victimes.
Déclaré irresponsable, il est envoyé pendant 20 ans dans un centre psychiatrique de Bogota. En 1998, il est considéré comme guéri et relâché… mais, en 2002, Interpol émet un mandat d’arrêt contre lui pour un nouveau meurtre. À ce jour, on n’a pourtant aucune nouvelle du terrible assassin.
14. Albert Fish
Né Hamilton en 1870, Fish a exigé qu’on le nomme "Albert", du nom de son frère mort-né, pour échapper au surnom "Ham and eggs" qui lui collait à la peau à l’orphelinat où il a passé la majeure partie de son enfance.
Fish a 6 enfants, qu’il élève seul après le départ de sa femme. Il n'a jamais abusé d’eux, si ce n’est en leur demandant de le frapper avec un bâton clouté… Masochiste, fasciné par les mutilations, il tranche la moitié du pénis de son amant avant de l’abandonner vivant ; il s’infligeait aussi des supplices – il s’est logé une trentaine d’aiguilles dans le bassin.
C'est à la suite du divorce qu’il commence à entendre des voix, notamment celle de l’apôtre Saint-Jean, dont il s’efforce de suivre les ordres. Il torture, mutile au moins quatre victimes avec des outils de boucher. Parfois, il détaille dans une lettre qu'il adresse aux parents des victimes comment il les a exécutés et mangés.
C’est l’une de ces lettres, envoyée aux parents de la petite Grace Budd, sa dernière victime, qui conduit à son arrestation le 13 décembre 1934. Lors de son procès, il sera qualifié de "phénomène psychiatrique" pour le nombre de ses fétiches sexuels et de ses troubles mentaux, jusqu’alors jamais observés chez la même personne.
Emprisonné à Sing Sing (État de New York), il y sera exécuté sur la chaise électrique en 1936. Son avocat a révélé aux journalistes qu’il possède une ultime lettre de Fish, rédigée quelques heures avant sa mort, mais qu’il ne la montrera jamais à personne: "C’est la pire enfilade d’obscénités que j’aie jamais lue".
15. Ted Bundy
Ultra connu aux États-Unis, Ted Bundy y incarne la figure du Mal au visage de Dom Juan. Beau, intelligent, éduqué, il n’a pas de mal à gagner la confiance de ses futures victimes, qu’il préfère jeunes, étudiantes et aux cheveux longs. Il les trouve sur des campus, ou les prend en auto-stop.
Il aime prendre le contrôle de ses victimes, qu’il attire dans un endroit discret avant de les violer et de les tuer. Il décapite au moins 12 d’entre elles, procède parfois à des actes nécrophiles sur leur cadavre et va même conserver leur tête comme des trophées.
Il est arrêté après une inspection de routine de sa voiture, où un policier découvre des outils ensanglantés.
Bundy avoue 32 crimes mais est soupçonné d’avoir exécuté une centaine de femmes au total. Il s’évade de prison à deux reprises, et de façon spectaculaire. Il est placé sur la liste des 10 criminels les plus recherchés par le FBI. Après sa seconde évasion du pénitencier de Garfield dans le Colorado, il est enfin arrêté définitivement. Grâce à ses études de droit, il prend sa propre défense lors du procès retentissant – le second plus médiatisé de la fin du 20ème siècle sans doute, après celui d’O.J. Simpson. C’est le témoignage de Carol Da Ronch, l’une des rares rescapées de ses attaques qui le condamne finalement. Il est exécuté sur la chaise électrique le 24 janvier 1989 dans le pénitencier de Starke, en Floride.
Si l’histoire de Ted Bundy marque à ce point l’Amérique, c’est que jusqu’ici elle s’évertuait à croire qu’un serial killer vivait reclus et à l’écart de la société. Avec Bundy, c’est tout le contraire: un "méchant" bien intégré et qui avait tout pour réussir. Le parfait cauchemar.
16. David Berkowitz
Quand la police fait le lien entre le meurtre de la jeune Donna Lauria, abattue en 1976 et celui de Virginia Voskerichian tuée dans les mêmes circonstances un an plus tard, un mouvement de panique s’abat sur New York. Au total, six jeunes femmes sont abattues au calibre 44.
Sur les scènes de crime, il laisse des lettres défiant la police, qu’il signe du nom de "Fils de Sam".
Berkowitz est finalement arrêté en 1977! Il confesse ses crimes expliquant obéir à la voix de Satan, s’exprimant par la voix de Harvey, le chien de son voisin, le fameux "Sam". Il est pourtant jugé sain d’esprit et condamné à un sextuple emprisonnement à vie.
L’affaire est retentissante, et la gêne commence à poindre lorsque l’on se rend compte que Berkowitz apprécie l’attention médiatique autour de lui. Des éditeurs lui proposent des ponts d’or pour publier ses mémoires, ce qui entraîne l'adoption d’une loi spécifique, dite "Son of Sam law", qui empêche un meurtrier de s’enrichir grâce à ses méfaits.
Le réalisateur Spike Lee racontera la psychose bien particulière qui s'est abattue sur New York durant l'été 1977, alors que les meurtres s'enchaînent et que chacun s'interroge sur l'identité de leur auteur. Son film, sorti en 1999, s'appelle Summer of Sam
17. John Bunting
Ancien militant néo-nazi, John Bunting commence sa série de meurtres en proclamant sa volonté de débarrasser Snowtown d’un homme soupçonné de pédophilie (Snowtown est une petite ville située au Nord d’Adelaide en Australie). Entre août 1992 et mai 1999, sa folie meurtrière l’amène à prendre la tête d’une équipe de quatre assassins dans une série de ratonnades. Ils visent des individus qu’ils estiment pédophiles, homosexuels. Au total, les tueurs font au moins 12 victimes, parmi lesquels le demi-frère et le beau-frère de l’un des membres de cet escadron de la mort qui se trouve être le beau-fils de John Bunting.
L’affaire "Snowtown" a un tel retentissement que les élus locaux envisagent de renommer la ville, dont l’image est à jamais ternie par ces crimes. Bunting et ses complices écoperont de prison à vie.
En 2011, le réalisateur Justin Kurzel a imaginé un film inspiré de cette affaire.
18. Harold Shipman
Avec ses airs empreints de bonhomie à la Robin Williams, le docteur Harold Fredrick Shipman inspirait la confiance à ses patients, loin de se douter qu’il s’agissait en fait d’un des assassins en série les plus récidivistes de l’histoire.
La folie meurtrière de ce médecin, entre 1975 et 1998, est facile à dissimuler derrière ses soins, et son choix de victimes âgées. 80% de ses victimes sont des patientes, et la plus jeune d’entre elles a 41 ans. Il note d’ailleurs parfois "vieillesse" comme cause du décès.
Finalement, c’est le patron des Pompes funèbres de Nottingham qui signale à la police le taux étonnant de femmes âgées qu’il reçoit du cabinet du bon docteur Shipman. Il faut pourtant encore attendre des mois et un premier abandon de la part de la police (à la suite duquel Shipman pourrait encore tuer 3 personnes) pour que la preuve soit faite des ses crimes.
Reconnu coupable de seulement 15 assassinats et condamné 15 fois à de la prison à vie, Shipman se pend dans sa cellule de Wakefield, dans l’Ouest du Yorkshire, en 2004, sans avoir jamais expliqué ses crimes. On ignore le nombre exact de ses victimes, mais la police estime qu’elles pourraient s’élever à 215 voire 400. C’est, à ce jour, le seul médecin anglais condamné pour avoir tué ses propres patients.
19. Yang Xinhai
À la fin des années 1980, à la suite de vols, Yang est envoyé dans des camps de travail du Nord de la Chine. Quelques années plus tard, il est condamné pour tentative de viol. C’est à sa sortie de prison, en 1999, qu’il débute sa frénésie meurtrière dans quatre provinces chinoises différentes.
La nuit, il pénètre dans le domicile de ses victimes, dans des régions rurales, et exécute tous les occupants – parfois des familles entières – à la hache, au marteau ou à coups de pelle. Un jour d’octobre 2002 par exemple, il tue un homme et sa fille et viole la mère qu’il laisse cependant en vie.
Finalement, Yang est arrêté lors d’un contrôle policier de routine, en 2003, pour comportement suspect. Il expliquera avoir débuté ses crimes par revanche contre la société, après une rupture sentimentale à l'initiative de sa petite amie. Visiblement dépourvu de toute émotion, il déclare : "Quand je tuais, au moins, je ressentais du désir. Peu importe si ces gens désiraient vivre ou non… je ne tiens pas à vivre dans la société, qui ne m’importe pas."
20. Jeffrey Dahmer
Jeffrey, né en 1960, s’amusait déjà durant son enfance à dépecer et tuer des animaux. Dès l’âge de 18 ans, il s’attaque à des sans-abris, auto-stoppeurs, homosexuels, Noirs ou asiatiques : des personnes pour lesquelles la police ne fait guère d’efforts pour les rechercher. C’est pourquoi il peut continuer ses crimes pendant 13 ans sans être inquiété.
Entre 1978 et 1991, il tue ainsi 17 hommes qu’il séduit afin de les enfermer dans son appartement de Milwaukee. Il les drogue et découpe leur cadavre en morceaux qu’il jette dans l’acide, mange, garde dans son frigo ou s’en sert pour décorer sa cheminée. Il est enfin arrêté après avoir attiré dans son appartement Tracy Edward à qui il montre son film préféré, L’Exorciste et offre une boisson avec un grand nombre de somnifères. Mais, méfiant, l'homme préfère s'échapper et alerter la police sur le comportement de ce personnage douteux. Les policiers retrouvent des têtes et des morceaux humains dans le réfrigérateur, un cœur dans le congélateur, des squelettes dans le placard et des crânes dans les tiroirs de la cuisine.
Lors du procès retentissant qui suit, Dahmer explique qu’il voulait transformer ses hommes en "zombies", objets sexuels éternellement jeunes. La froideur absolue du personnage choque les spectateurs du procès. Il est finalement assassiné en prison en 1994, d’un coup d’haltère, par un codétenu agacé par le comportement de Dahmer : "Il nous narguait en fabriquant de faux restes humains avec de la nourriture", s’agace Christopher Scarver, son assassin.
Dahmer faisait preuve d'une curiosité médicale qui aurait pu être saine si elle n'avait pas germé dans l'esprit d'un criminel.
Si effrayants que puissent être les tueurs, ils fascinent, notamment la gent féminine. En effet, ce type de tueurs qui se distinguent des tueurs de masse ou terroristes, sont intrigants, et passent parfois pour des gens intelligents... Alors qu'en fait, ils sont les auteurs de crimes cruels, qui ne méritent pas autant d'attention mais des soins psychiatriques. Mais comme personne ne sait les soigner... Ils ont encore de beaux jours devant eux: cette espèce de fous n'est pas près de s'éteindre.
Comme vous avez pu le voir, ces hommes ne sont pas musulmans. Pourtant, on a de cesse de dire des choses offensantes sur les musulmans, quitte à amplifier leurs défauts, jusqu'à en faire une obsession! Et les obsessions sont aberrantes quand on songe au fait que les jeunes haineux envers les musulmans sont de plus en plus nombreux. Les musulmans sont souvent fatalistes et se disent qu'après tout, c'est le destin qui veut cela et qu'il vaut mieux mettre ses craintes au placard.