Péri Cochin, une Franco-libanaise qui s'assume

Peri Cochin
Peri Cochin

Péri Cochin n'a pas de problème avec son identité musulmane, aussi, quand on lui demande quelle est sa religion, elle répond sans détour "Je suis musulmane chiite", "J'ose le dire, quitte à ce que cela ne soit pas politiquement correct..." Dit-elle sans doute avec un brin d'humour.

Quand on l'interroge sur sa double identité franco-libanaise, Péri répond que, si elle a d'abord cherché à s'intégrer en se "fondant dans la masse" dans sa prime jeunesse, aujourd'hui, avec la maturité, elle a appris à affirmer ses origines. Elle reconnaît à cet égard, que ses repères culturels sont à la fois libanais et français "Je suis Libanaise, mais j'ai vécu en France. Je suis imprégnée de cette culture. Aujourd'hui, je mets beaucoup en avant le fait d'être Libanaise et trilingue. J'ai un public d'Orientaux." A-t-elle confié à un magazine libanais.

La naissance et la jeunesse de Péri Cochin

Péri est le diminutif de Périhane (prénom d'origine persane). Périhane Chalabi Cochin, est née le 28 mai 1965 à Beyrouth.

Vers l'âge de dix ans, c'est-à-dire au début de la guerre du Liban, elle s'installe avec sa famille en France. C'est une élève studieuse et une enfant joyeuse.

Mais après son Bac, elle est toujours indécise quant au choix de son parcours professionnel, elle se lance donc un peu au hasard dans des études d'art contemporain avant de suivre – avec succès – des études d'architecture.

C'est à cette époque qu'elle tombe follement amoureuse d'un homme, avec lequel l'avenir semble compromis : il a 10 ans de plus qu'elle et cela n'est pas pour rassurer sa famille. Mais leur amour sera plus fort que tout : après une escapade en Thaïlande où elle a travaillé comme responsable du développement dans une société de textile, Péri retourne à Paris et épouse l'homme de sa vie. Il a déjà un garçon, ils en auront trois autres ensemble, plus tard.

Péri Cochin, la femme d'affaires

A 26 ans, elle crée une société de cadeaux ludiques et gourmands à base de bonbons gélifiés, "La Tarte aux Bonbons", avec sa belle-sœur. Elle collabore aussi avec son mari en ouvrant et en développant un bureau d'architecture à Abidjan (Côte d'Ivoire).

Ses voyages en Afrique lui inspirent la création d'un dispositif qui permet au sel de ne pas motter (coller) même lorsque l'air est chargé d'humidité ; cette invention sera brevetée. Elle développe de manière ponctuelle des projets ou des opérations de promotion avec diverses sociétés de renom.

Sa médiatisation

Péri Cochin met un pied dans la télé à partir du moment où Michel Field lui fait faire un pilote d'émission pour la chaîne TF1 en juin 2001.

Puis c'est la rencontre avec Laurent Ruquier ... Elle commence à travailler à la radio (Europe 1) et aujourd'hui à la télé avec l'émission "On a tout essayé" sur France 2.

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Mis en ligne : Mercredi 6 Juillet 2005
 
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