L'épouse du Sultan soutient les femmes courageuses de Palestine

Ahed bint Abdullah Al-Busaidi
Ahed bint Abdullah Al-Busaidi

La Vénérable Dame Ahed bint Abdullah Al-Busaidi, épouse du Sultan Haitham ben Tariq, salue la fermeté des femmes palestiniennes face aux bombardements et aux fléaux de la guerre et prie Dieu de libérer la Palestine.

Le 17 octobre 2023, l’épouse du Sultan d’Oman écrivait un communiqué officiel à l’occasion de la journée annuelle des femmes omanaises pour les féliciter. Mais cette année, Mme Ahed bint Abdullah Al Busaidiyya a aussi apporté son soutien aux femmes de Palestine dont elle a salué la résistance contre Israël. Ce message plein de compassion a suscité de nombreuses interactions.

Dans son discours, publié par l’agence de presse officielle omanaise, la "Vénérable Dame", comme l’appellent les Omanais, a félicité les femmes omanaises pour leurs réalisations et les appelées à "continuer le chemin pour le plus grand bien de notre chère patrie sous la sage direction de notre Seigneur, Sa Majesté le Sultan.". Elle a ajouté : "C'est notre plaisir et notre fierté en ce jour – le 17 octobre – d'exprimer notre gratitude et nos félicitations à la femme omanaise pour sa ferme détermination et son inlassable effort pour jouer son rôle honorable dans la construction de la famille et de la société et dans l’élévation de notre chère patrie. Nous apprécions les contributions des femmes omanaises. Elles sont un partenaire essentiel dans la construction de notre pays.".

L’épouse du Sultan salue la fermeté des femmes palestiniennes

L'honorable Dame Ahed Al Busaidiyya a également profité de cette occasion pour réagir suite aux terribles événements de Palestine, l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" et l'attaque barbare de l’Occupation contre le territoire de Gaza.

Elle a poursuivi dans son discours : "En ce jour, nous devons nous souvenir de ce que vivent nos sœurs à Gaza et dans toute la Palestine, et saluer leur position et leur fermeté alors qu’elles subissent les bombardements et le fléau de la destruction.".

Elle a ajouté, dans une prière : "Nous prions Dieu d’éliminer tout mal qui touche les Palestiniens, de leur accorder la paix, la sécurité et la stabilité, et de libérer la Palestine afin que nos sœurs puissent vivre normalement en Palestine.".

Des mosquées ciblées

Il faut savoir que récemment, l’Occupant a bombardé quatre mosquées dans le camp de Jabalia, soit un total de 190 mosquées ciblées depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre, dont 56 ont été totalement détruites.

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé, dimanche 19 novembre 2023, 12 415 morts et 32 000 blessés depuis le début de l’agression sioniste contre le peuple palestinien.

Après le siège imposé aux hôpitaux notamment celui d’al-Shifa, sous prétexte d’y dénicher des terroristes, l’armée sioniste a bombardé deux écoles affiliées à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés (Unrwa), dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.

Faisant référence à ces attaques, le Commissaire général de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a déclaré avoir reçu "des photos et des vidéos horribles de dizaines de morts et de blessés dans une école de l’Unrwa où sont hébergées des milliers de personnes déplacées dans le nord de la bande de Gaza".

Des victimes gazaouies de meurtriers de masse israéliens
Des victimes gazaouies de meurtriers de masse israéliens

Les hôpitaux gazaouis débordés

Plus d’un tiers des Palestiniens tombés en martyrs dans le territoire de Gaza sont des enfants, tandis que d’innombrables victimes sont toujours sous les décombres et que des dizaines de milliers de personnes sont obligées de se déplacer, de souffrir ou de disparaitre.

Youssef Al-Aqqad, directeur de l'Hôpital européen de Khan Younès, a déclaré à différents journaux internationaux que la situation sanitaire en Palestine est "sans comparaison possible" avec les précédents épisodes de bombardements, expliquant que les capacités d'accueil de la majorité des établissements de santé sont désormais largement dépassées.

"Nous n'avons plus aucune place disponible", a déclaré à franceinfo Medhat Abbas, responsable de l'hôpital al-Shifa de Gaza et directeur général du ministère de la Santé. "Des personnes mortes sont étendues sur le sol, aux côtés de patients lourdement blessés. Certains ont dû être amputés sans anesthésie. L'afflux de victimes est très important. Le personnel du département d'urgence, bien qu'entraîné, a du mal à faire face à cette situation.".

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Mis en ligne : Jeudi 23 Novembre 2023
 
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