A Annaba 32 fermetures de commerces ont eu lieu

Une supérette d'Annaba
Une supérette d'Annaba

Dans le cadre du programme de lutte contre la propagation du coronavirus, la direction du commerce d’Annaba a procédé à la fermeture le 17 novembre, de 32 commerces qui ont "violé" les consignes sanitaires en vigueur.

À partir du 5 novembre, nos services ont enchaîné les interventions sur le terrain, notamment au niveau du centre commercial, de différents marchés, supérettes et petits commerces.

Nous avons réalisé 2400 interventions, a déclaré le directeur du commerce d’Annaba M. Belhout Rabeh. Ce responsable ajoute avoir procédé à 2400 inspections et à la fermeture de 32 commerces en l’espace de 12 jours. Une mesure qui sert à aplanir la courbe du coronavirus et qui incite fortement à respecter les mesures de distanciation sociale.
Cette donnée reflète l’application et le respect des consignes préventives contre la propagation de la COVID-19.

Avec les nouvelles dispositions et les mesures de pénalisation adoptée concrètement par la willaya d’Annaba, depuis le début du mois en cours, plus des deux tiers des commerçants de la wilaya ont sérieusement adopté le protocole préventif contre la COVID-19, a déclaré le directeur du commerce d’Annaba M. Belhout.

De même, la direction du commerce et celle de la Sûreté de la wilaya effectuent des inspections surprise à tout moment de la journée, afin de procéder à la saisie des charrettes des vendeurs illicites et de fermer les commerces qui ne respectent pas le protocole sanitaire en vigueur. Les commerces qui ont été fermés, l’ont été pour le non-port des bavettes (des masques), l’admission d’enfants âgés de moins de 16 ans, la violation des consignes sanitaires et les rassemblements dans les locaux de vente.

La situation n’est pas reluisante pour autant, car même si la majorité des commerçants ont adopté le protocole, c’est loin d’être le cas des citoyens. "Chaque jour, nous avons des altercations verbales avec une vingtaine de citoyens à cause du port des bavettes (Masques, NDLR). Nous ne laissons entrer personne sans bavette, mais il arrive souvent qu’une fois à l’intérieur certaines personnes les retirent et refusent de les remettre, prétextant qu’elles ne les supportent pas, alors que je risque de perdre mon travail à cause de tels comportements", témoigne un employé de supérette. Un triste constat qui est fait par plusieurs commerçants et chauffeurs de taxi de la wilaya d’Annaba.

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Mis en ligne : Mercredi 2 Décembre 2020
 
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